Crise sociale : des tensions à Basse-Terre et au CHU
Depuis la rentrée de janvier, le collectif des organisations en lutte contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale des soignants organise une mobilisation par jour en moyenne sur un ou plusieurs points du territoire. Des actions coups de poing (opération escargot, barrages etc) qui n’entraîne pas un blocage de l’ensemble de la Guadeloupe mais qui génèrent évidemment son lot de tensions et de désagréments.
Ce lundi matin dès 3 heures, les implantations illégales installées sur un des parkings du CHU ont été évacuées par les unités de la police nationale appuyée par un escadron de gendarmerie mobile. Cette intervention s’est effectuée en application de l’ordonnance de référé rendue par le tribunal judiciaire de Pointe-à-Pitre. Elle a permis de sanctuariser la libre circulation au sein de l’hôpital.
Une cinquantaine de personnes ont au cours de la matinée tenté de bloquer l’entrée du CHU, puis les axes permettant d’y accéder et enfin la rocade. Ils ont été repoussés par les forces de sécurité. Quatre interpellations ont été réalisées au cours de cette opération.
À Basse-Terre, à la suite de l’édification d’une zone de barrages à Rivière-des-Pères et de l’incendie volontaire d’un véhicule de police, sans faire de blessés, une intervention de la gendarmerie mobile a permis de rétablir la circulation sur l’axe en fin de matinée. À noter qu’un cyclomotoriste civil a été grièvement blessé en heurtant un câble tendu volontairement par ces délinquants en travers de la chaussée à proximité d’un des barrages. Le motard a été transféré au CHBT dans un état grave.
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