Les difficultés de circulation sont à nouveau d’actualité en Guadeloupe
Après plusieurs semaines de répit, les barrages des routes sont de retour en Guadeloupe, toujours en lien avec le combat mené par le collectif contre l’obligation vaccinale et le pass sanitaire. Au réveil, les automobilistes ont été surpris par plusieurs points de blocage dans différents secteurs du territoire. Selon un communiqué de la préfecture, la plupart ont été levés grâce à l’intervention des forces de l’ordre mobilisées en permanence sur le territoire.
En effet, dans la nuit de mardi à mercredi, le préfet précise que “les forces de police sont intervenues pour déjouer l’action d’une vingtaine d’individus qui tentaient d’ériger un barrage au rond-point de Perrin aux Abymes. La gendarmerie a déjoué l’installation de barrages à Rivière des Pères, Sainte-Rose, Goyave, Petit-Bourg et Vieux-Habitants. La circulation a pu être rétablie rapidement.
Ce mercredi matin, en zone pointoise, la police nationale œuvre pour dégager des obstacles boulevard Chanzy et boulevard Légitimus. Des actions sont également en cours à Mare-Gaillard au Gosier où des barrages sont érigés depuis mardi matin”.
La préfecture rappelle que “les barrages ont déjà causé des accidents de la route et empêchent délibérément la circulation des secours, mettant ainsi en péril la vie des Guadeloupéens. Tous les moyens seront mis en œuvre pour assurer aux Guadeloupéens un libre accès aux soins et une totale liberté de circulation”.
DÉGRADATIONS COMMISES SUR LES ÉTABLISSEMENT SCOLAIRE
Déjà mardi 11 janvier, au collège Florette Morand à Morne-à-l’Eau, de l’huile de vidange a été déversée à l’entrée du collège, rendant l’accès difficile pour les élèves et les personnels. Ce mercredi matin, au collège Bois Rada à Sainte-Rose, des inscriptions ignobles ont été découvertes dans la cour du collège : 13 croix gammées, des insultes et des menaces à l’égard du personnel de l’établissement.
La rectrice de région académique, Christine Gangloff-Ziegler et le Préfet, Alexandre Rochatte condamnent fermement ces dégradations : “Ces actions et dégradations sont intolérables et mettent à mal le climat scolaire déjà impacté par les effets de la situation sanitaire. L’école doit demeurer un sanctuaire que nous devons tous protéger et respecter à l’égard de nos enfants. La rectrice et le préfet en appellent à la responsabilité de chacun et apportent leur soutien sans faille à l’ensemble des personnels de direction et aux équipes éducatives qui restent mobilisés dans ce contexte social et sanitaire difficile”.
Leave a reply